L'ambiance est studieuse et le rythme de randonnée de moins de 1 km par demi journée, mais cela permet de bien identifier les plantes présentes.
Par exemple, il faut se pencher pour découvrir cette rubiacée: Valantia muralis L.
Il faut aussi bien regarder pour ne pas oublier cette gesse (Lathyrus sphaericus Retz)
Pour attirer les néophytes, quelques orchidées étaient au rendez vous comme cet Ophrys scolopax Cav. dans la garrigue
Mais aussi des plantes curieuses comme cette scrophulariacée parasite: Lathraea squamaria L. vue dans la forèt riveraine du Chassezac.
(je la connaissais déja du Jura ou elle parait plus abondante)
L'après midi nous avons exploré au mème rythme le lit en voie d'assèchement du ruisseau temporaire le Graveyron
J'y ai découvert cette scrofulariacée, Parentucelia latifolia (L.) Caruel proche de Bartsia alpina L. dont elle partageait autrefois le genre.
Vue de dessus des fleurs évoquant un peu les euphraises.
Cette brassicacée: Sysimbrella aspera (L.) Spach semble caractéristique de ce milieu.
Les mares temporaires sont couvertes de thalles d'une hépatique du genre Riccia
Je serais curieux de revoir ces mares dans un mois quand le soleil les aura assèché !!
DN